De la croissance à la croissance zéro



La poursuite sans fin de la croissance économique nous rend malheureux et risque de détruire la capacité de la Terre à nous soutenir. Les bonnes nouvelles sont des mesures prises pour rendre nos vies plus durables aussi nous rendre plus heureux et en meilleure santé. Voulez-vous quatre jours du repos chaque semaine ?




Définition de la croissance

C’est une augmentation de la capacité de production d'un pays, tel que mesuré en comparant le produit interne brut (PIB) en un an avec le PIB de l'année précédente. L’augmentation du capital-actions, les progrès de la technologie, et l'amélioration de la qualité et le niveau d'alphabétisation sont considérés comme les principales causes de la croissance économique. Au cours des dernières années, l'idée de développement durable a fait appel à d'autres facteurs tels que les procédés respectueux de l'environnement qui doivent être prises en compte dans la croissance d'une économie. Il ne faut pas commettre l’erreur de confondre entre la croissance et le développement.

Quels sont les avantages et les inconvénients de la croissance économique ?

Parmi les principaux avantages de la croissance économique sont l'amélioration du niveau de vie, l'augmentation de l'emploi et de l'investissement dans les technologies propres, alors que certains des inconvénients majeurs sont le risque d’inflation, la pollution et la déforestation, la congestion de la circulation et les déchets ménagers excessive. Il existe concerne également sur ​​la durabilité de la croissance économique, en particulier compte tenu de la nature finie des ressources de la Terre, y compris les forêts et les stocks de poissons
D'autres problèmes environnementaux qui ont été observés à la suite de la croissance économique comprennent la surpopulation dans les villes et l'extinction de nombreuses espèces, qui se traduit par une réduction de la biodiversité.

Néanmoins, il a été suggéré que la croissance économique peut avoir un certain nombre de problèmes associés, l'absence de croissance économique est beaucoup plus toxique pour une société que sa présence. Certes la croissance axée sur la technologie a entraîné une augmentation des profits et, par conséquent, souvent des salaires ainsi, sans oublier l’amélioration de la santé générale, et l’augmentation de l’espérance de vie. Cependant, ces avantages ne sont pas nécessairement ressentis par tous les membres de la société tout aussi.

Le coefficient de Gini, qui mesure le revenu et la richesse des inégalités par nation, a constaté que de nombreux pays qui connaissent des périodes de croissance rapide, y compris les États-Unis, ont des déséquilibres extrêmes de revenus entre les citoyens les plus pauvres et les plus riches. Pourtant, d'autres pays développés, comme le Japon et le Danemark, ont été trouvés à avoir beaucoup plus l'égalité des revenus.

La croissance Zéro :

 « Nous consommons trois planètes ». Jacques Chirac
Le rapport Meadows proposait la stabilité du PIB pour préserver l'environnement, mais depuis il passe presque pour un texte modéré. Certains prônent désormais la "décroissance". Le courant de la "deep ecology", par exemple, va très loin dans le rejet du progrès économique tel qu'il est perçu par un courant des économistes. La croissance est accusée de générer un bien-être illusoire
1.       Elle dérègle la nature et le climat (coûts non comptabilisés),
2.       Elle génère inégalités et injustices,
3.       Elle crée une société peu conviviale, manipulatrice via la publicité et incapable par définition d'atteindre son objectif (le système repose sur une insatisfaction organisée).
Les sociétés traditionnelles et antiques seraient plus heureuses. Le Laos des années 1960, par exemple, selon Serge Latouche (un des principaux partisans de la croissance zéro en France) est un beau pays qui ne demandait rien à personne, où l'on voulait simplement écouter le riz pousser à l'ombre des pagodes.

A lire : Les problèmes face à l'économie mondiale en 2016

La mobilité est une condition essentielle pour des gains à atteindre la productivité, la croissance et de l'emploi dans un contexte macro-économique. La connexion entre la croissance économique et la demande de services produits-transport est le résultat de divers effets.
D’après un courant des partisans de la croissance zéro notamment, il y a quatre règles à suivre pour atteindre le ‘vrai bienêtre’ :

    1.            Produire localement : au lieu de la division internationale du travail, il faut la remplacer par une forme d’autarcie.

    2.          Reformuler le travail : à chaque fois on entend des bruns out des suicides au travail et chez les grandes firmes, on peut grâce au local travailler juste 2 heures par jour.

    3.       Développer les communautés : avec une vie associative, militante, et de proximité.

     4.           Oublier le PIB : cet indicateur productiviste est mensonger…

Le courant de zéro croissance se renforce jour à jour, et suscite l’attention des économistes des écologistes des philosophes et même des politiciens. Parce qu’il y a une prise de conscience de ces derniers des risques et dangers que notre planète est en train de les supportés. La dégradation des écosystèmes la pénurie des matières premières, les dégâts humains et les guerres sont pour ces courant la cause de contestation de ces modèle productiviste.


Les enjeux aujourd'hui en discussion portent plutôt sur la répartition des richesses créées et sur le développement durable (un oxymore selon les partisans de la croissance zéro). Consacré par le Sommet de la Terre de Rio en 1992, le développement durable est aujourd'hui inscrit (qu'on s'en félicite ou qu'on le déplore) dans les orientations politiques nationales et internationales, mais (pour la plus grande satisfaction d'une large majorité des économistes) ni le principe de croissance zéro ni a fortiori l'idée de décroissance.

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